Dessiner, expérimenter, rassembler
l’art en mouvement de Florian Philippe
Origine et bascule vers le graphisme
À 22 ans, Florian Philippe a déjà choisi l’indépendance. Il multiplie les projets entre affiches, fresques, sites web et festivals, avec une conviction : la curiosité et la patience sont ses meilleures alliées.
Installé à Rennes, Florian s’est lancé en freelance. « Après le cursus, j’ai décidé de me mettre à mon compte. L’aventure continue. » Il refuse les cases. « Graphiste, je l’emploie de moins en moins : je fais des identités, des affiches, des sites web, mais aussi des événements. » Deux associations autour de la musique, de la direction artistique, de la sérigraphie. « C’est une liberté immense de pouvoir gérer à la fois la réflexion et la forme d’un projet.»
Florian Philippe
Directeur Artistique Indépendant
IFFDEC – promotion 2021
« C’est un peu le boulot rêvé : je mélange loisir, passion et travail. C’est même mieux que ce que j’imaginais. »
Définir « design utile »
Sa réponse tient en un principe d’équilibre. « Un design utile, c’est l’équilibre entre le fond et la forme. Quelque chose de beau, oui, mais surtout qui rend service. Ça aide une personne ou une entreprise à s’affirmer. » Deux critères l’ancrent : « Mettre en avant les valeurs et suivre les mouvements. »
Projets récents : créations graphiques et engagements collectifs
Au cours de l’été, Florian Philippe a mené plusieurs projets d’envergure. Il a notamment conçu une série d’affiches pour L’Echonova, salle de spectacle à Vannes, et réalisé une fresque sur les cabines de plage situées à proximité de l’IFFDEC. « C’était un projet inédit pour moi, exigeant mais particulièrement stimulant. »
Parallèlement, il a accompagné l’identité visuelle d’un établissement de restauration, en développant une nouvelle charte graphique ainsi qu’un site internet sous WordPress et Elementor.
Florian investit également le champ associatif, à travers la création de l’association Midriase avec plusieurs proches. Leur premier festival, organisé à l’été, a rencontré un vif succès. « C’est un véritable espace d’expérimentation, qui ouvre la voie à d’autres perspectives : un magazine, un label, et d’autres projets à venir. »
L’utilité ne se résume pas au fonctionnel, elle peut être sociale.
« Je vois l’utile du côté du bien commun. Un festival rassemble, nourrit la vie culturelle. C’est utile, même si ce n’est pas “utile” au sens strict d’un mode d’emploi. »
